Rien que des bonnes nouvelles ! La jeune garde du cinéma français a pris des cours d’équitation. Gaspard Ulliel, Grégoire Leprince-Ringuet, et Mélanie Thierry tiennent en selle.
Quoi d’autre ? La France possède de biens beaux châteaux et nos paysages peuvent encore faire la fierté de nos paysans qui les entretiennent. Quoi d’autre encore ? Mme de La Fayette avait écrit une nouvelle en quelques pages. Mais Bertrand Tavernier, réalisateur de génie (L’horloger de Saint-Paul, La vie et rien d’autre, Un dimanche à la campagne, Capitaine Conan, Dans la brume électrique, Coup de torchon, Que la fête commence, pour ne citer que ceux-là) nous livre ici un film en costumes dont l’intrigue ne justifie pas la longueur. Un film historique où l’on n’apprend rien, c’est quand même dommage. On pourra m’objecter que ce n’est pas un film historique mais un film qui s’inspire d’une œuvre d’une femme de lettres du XVIIème siècle. Fort bien , à quand les Pensées de Pascal ?
Désolé, mais Bertrand Tavernier qui s’était illustré dans le genre avec Que la fête commence, avait déjà moins bien réussi La fille de d’Artagnan. Il ne nous passionne pas davantage avec cette bluette en falbalas et dentelles.
On assiste toutefois à de grands numéros d’acteurs grâce à un Michel Vuillermoz grandiloquent et un Lambert Wilson au mieux de son art.
Quant au Duc de Guise, il était encore plus grand mort que vivant, mais à la fin du film, il est toujours vivant. C’est dire !
ML