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Unknown , (m.à.m : Inconnu, traduit par « Sans identité » en français).

Martin Harris atterrit à Berlin, en compagnie de sa femme pour « intervenir » lors d’un sommet scientifique sur les biotechnologies sponsorisé par un prince arabe.

Tout est dit au niveau du contexte.

Mais quel étourdi ce Dr Harris qui oublie « the » mallette sur le caddie de l’aéroport au moment où le taxi les emporte tous deux vers le très prestigieux hôtel Adlon, 5 étoiles au Michelin, où une suite leur a été réservée (600 euros pour deux nuits si vous voulez avoir une vue sur la Porte de Brandebourg, c’est donné .)

Il n’y a pas de doute, on ne laisse pas sa mallette sur le caddie de l'aéroport quand elle est chargée d’autant d’importance. Il faut y retourner. Et dare-dare s’il vous plait.

Quand on a Diane Krüger au volant du taxi retour, on se dit qu’avec un peu d’imagination on accepterait bien des détours . Mais pas le Dr Harris ! Alors on fonce way back to the airport, bitte schön. Et l’inévitable se produit, dépassement de ligne blanche, vitesse excessive, motard à contre-sens, freinage désespéré, dérapage… balustre de pont défoncée et plouf… le fleuve.

L’inconvénient pour un scientifique pressé par l’urgence à laquelle son étourderie le condamne, c’est de ne pas boucler sa ceinture à l’arrière. Alors bien sûr. Dans de telles circonstances un coup à la tête est vite arrivé. Et on risquerait ainsi de ne pas vivre une bien belle aventure avec Diane Krüger.

Avouez que ça serait quand même bête… Mais Hollywood veille à tout pour subvenir à votre imagination sclérosée de vieux-continental.

Nous n’avons en rien trahi l’intrigue et ses rebondissements. Tout cela arrive dans les 5 premières minutes et ce n’est pas l’inspecteur Bourrel qui mène l’enquête, ça ira donc très vite vers la fin. (Les plus de vingt ans expliqueront aux autres…)

Et pour ce qui est des rebondissements, Jaume Collet-Serra (déjà réalisateur des discutables La maison de cire et Esther) n’a pas mégoté !

Ca rebondit autant sur l’écran que dans le scénario. Evidemment les fondamentalistes du rationalisme cartésien devront provisoirement mettre leur sensibilité entre parenthèses. Mais ça ne dure que 113 minutes. Y a pas mort d’homme quand même !

En fait, si… Et même, ça expulse sec du monde des vivants . Pas de trêve, même en plein hiver ! Et comme dirait Raoul (même appel aux plus de vingt ans pour initier la meute porteuse d’acné), ça dynamite, ça disperse, ça ventile ! Et pas besoin d’ordonnance !

Dans la famille Flingueurs, Liam Neeson n’est pas le plus maladroit des tontons. A moins qu’il ne soit qu’un mauvais fils … ou un faux-frère… va savoir Charles !

Et comme la famille Flingueurs est apparentée par les femmes à la famille Mêmpâmal , ça peut bastonner pendant de longues minutes sans même avoir besoin d’un bande Velpeau ou d’un coagulant. C’est ça la puissance de l’Amérique : sauf quand on lui bousille deux tours jumelles, elle n’a jamais mal.

 

Avec Bullitt (allo les anciens, repassez le film à vos bizuths de neveux) , on voyait ce dont une Ford Mustang était capable avec un Steve Mc Queen au volant contre et une Dodge Charger pleine de mauvaises intentions. Mais là, achtung … on est à Berlin ! Ce sera Mercédes contre Volkswagen. Et ça décanille très fort !

Encore une fois, même au risque de se faire froisser la tôle, on voudrait bien être le siège du taxi pour avoir Diane Krüger sur les genoux. Mais on a l’impression d’avoir déjà vu ça… plusieurs fois, même !

Alors, il est raté ce film ?

NON, il est efficace. Amateurs de mains moites et d’estomac retourné, vous allez être à la fête !

Les effets spéciaux sont devenus le label californien, le cahier des charges minimal pour accrocher plusieurs centaines de milliers de spectateurs à son palmarès.  Les salles marchandes de pop-corn peuvent se réjouir, avec Unknown au menu, on va faire salle comble.

Il faut le dire sans ambages, le scénario est sacrément bien ficelé, et il parvient à faire pardonner toutes les extravagances de son impubère metteur en scène. Pour tout dire, c’est même largement mieux et plus intelligent que l’outrancier Salt dans lequel Angelina Jolie se prenait sans rire pour Superman.

Voilà, on passe un bon moment. Et la morale est sauve : on redécouvre dans la scène finale que my Taylor is rich.

Distribution : Liam Neeson, Diane Krüger, January Jones, Aidan Quinn, Bruno Ganz (parfait), Sebastian Koch, Franck Langella , …

ML

ci-dessous lien vers la bande-annonce.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19182642&cfilm=170958.html

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La Hune, pourquoi ?

La hune, sur les anciens navires, c’était la petite plate-forme située en haut du mât sur laquelle on envoyait un matelot pour surveiller la mer, les autres bateaux, voir s’il y avait des récifs… aujourd’hui, alors que les nuages de la crise économique ne cessent d’inquiéter, alors que celui qui a été élu capitaine du vaisseau « France » et ses courtisans semblent plus doués pour faire du vent plutôt que de s’occuper à rendre un peu moins pénibles les conditions dans lesquelles rame un équipage qui pourtant, avait souhaité atteindre de nouveaux horizons… disposer d’une modeste hune supplémentaire ne saurait faire de mal ; c’est la petite finalité d’un ènième blog comme celui-ci.

 

La hune, c’est aussi la « une » des journaux écrits, radios et télévisions, avec un « h » en plus… un h, parfois peut être aussi une hache, non pour pourfendre les journalistes qui dans leur ensemble font leur travail avec beaucoup de conscience, mais de temps en temps, pour rappeler que la médiatisation outrancière de l’information, sa mise en scène à grands coups de paillettes au mépris de règles élémentaires de ce qui doit être prioritaire, doivent être dénoncées comme la vigie le faisait du haut de la hune pour indiquer un danger.

 

Enfin, dans la pénombre dans laquelle nous tentons de nous diriger, on peut caresser le rêve que grâce à tous ceux qui apporteront leur contribution, la hune sera là de temps en temps pour donner un peu plus de clarté « hunaire » au milieu de la nuit dans laquelle voudraient nous laisser dormir des femmes et des hommes politiques de tous bords…

 

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