Il s’était fait élire président ; il contrôlait tout, il voyait tout, considérait ses électeurs comme des clients…
Et voilà que la Justice s’intéresse à de sombres affaires de corruption à propos desquelles le président qui voyait tout et contrôlait tout n’a gardé aucun souvenir…
Cette mémoire à géométrie variable ne saurait s’expliquer pas par l’âge. Elle n’est rien d’autre que la tentative de fuite d’un dirigeant dégonflé comme un vieux ballon de foot, adepte des coups pas trop francs.
Ses électeurs clients sont disposés à lui confier un nouveau mandat, plus soucieux de leur petit intérêt boutiquier que de la vertu qui doit être la qualité première d’un dirigeant.
On ne parle pas ici de Steven Blatter mais d’un ex-président qui ne se souvient pas de Bygmallion.
Et ses clients vont désormais s’appeler des républicains bananiers.
dr