Le chef d’escadrille de l’UMP fait à nouveau l’objet d’une énième information judiciaire. On se demande sous quel prétexte les juges tentent de s’en prendre au pauvre Nicolas Sarkozy qui, comble de malheur, ne cesse de dégringoler dans les sondages (il n’est pas le seul, c’est vrai). Cette fois-ci, les juges ont du mal à digérer le fait que le petit bonhomme ait pu voyager gratuitement trois fois, dans des avions généreusement mis à son entière disposition par son ami Stéphane Courbit, propriétaire desdits aéronefs. Coût de l’opération : 330 000 €uros seulement…
Le Courbit en question n’est pas lui-même totalement inconnu de la Justice puisque ce grand donateur de Sarkozy, spécialiste de la manche à air, avait en son temps fait la manche lui-même avec succès auprès de la grande donatrice de Neuilly, Liliane B. Pour justifier la mise à disposition gratuite d’avions, ce qui, pour n’importe quelle entreprise, constituerait un abus de biens sociaux, Stéphane Courbit tente de faire valoir qu’à l’époque (fin 2012 et 2013), ces voyages étaient indispensables pour faciliter la création d’un fond d’investissement dans lequel, Sarkozy était lui-même impliqué… Evidemment, ce grand projet n’a jamais vu le jour et Sarkozy n’a pas pour autant déboursé un centime d’€uro pour des voyages qui lui ont permis, subsidiairement bien entendu, de faire ses courses avec Carla à New York et de donner une cirque-conférence payante à Abou Dhabi…
S’ajoute à cela le fait que d’autres avions de Stéphane Courbit semblent ne pas transporter que du beau ( ?) linge ! On y découvre parait-il dans les soutes, non pas du sucre en poudre, mais de la bonne cocaïne en provenance de la République Dominicaine… Aucun rapport avec Sarkozy, bien entendu et le fait que le troisième pilote de l’avion ait, dans son portable, le numéro personnel de Paul Bismuth (le faux), alias Nico, n’est qu’une coïncidence, tout comme la relation existant entre l’affréteur de l’avion rempli de sucre en poudre avec un des fils de Nico… Dans ce brouillard, les juges vont devoir déconnecter le pilote automatique et passer en pilotage manuel pour tenter d’y voir plus clair. Nul doute cependant que les passagers, les pilotes, les affréteurs et le propriétaire de ces avions avaient pris la précaution de prendre des parachutes avant de s’embarquer dans ces aventures. Ceci étant, si les parachutes sont de la même matière que celle du « fond d’investissement » mort-né, ils ont quelques soucis à se faire…
Rien à voir bien entendu : plusieurs drones ont survolé des lieux emblématiques de la capitale, cette semaine, dont la Tour Effel et l’Elysée… Les enquêteurs n’ont pas encore, à ce jour, identifié les responsables de ces vols. En ce qui concerne celui qui a survolé l’Elysée, il devrait être facile de le démasquer… Quel est à votre avis le seul homme politique assez petit pour rentrer dans un drone et survoler son ancienne habitation ?
Une chose est certaine en tous cas. Pour les électeurs UMP qui ne l’auraient pas encore compris, leur chef d’escadrille apparait chaque jour un peu plus comme un collectionneur de parachutes dorés pour qui, l’argent est la seule véritable préoccupation. Nul doute qu’il est passé depuis longtemps maître dans la recette du vol au vent financière…
dr