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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 12:44

Il n’y a pas qu’au PSG où l’on peut rencontrer des fouteurs de m… sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Il existe d’autres équipes dans lesquelles l’ambiance peut s’avérer électrique, si l’on en juge par les propos que nous rapportons fidèlement ci-dessous…

Mon équipe, « tous des cons », mon ancien équipier*, « un looser »… « Il paraît qu'il a beaucoup souffert pendant cinq ans. Peut-être aurais-je dû abréger ses souffrances »[i]

Parlant d’autres équipiers, notre footeux de m… poursuit : «il me fallait « réduire le pouvoir de nuisance des derniers carrés de mauvaises têtes, comme R**… » (un ancien avant-centre de l’équipe), ajoutant : « Il faut se méfier de cet homme. C'est une hyène... »…[ii]

 J.F.C…. « cette petite frappe »(il ne s’agit pas vraiment ici de qualifier la frappe de balle du précédent capitaine de l’équipe !)

Le vétéran de l’équipe n’est pas non plus épargné par notre footeux : «Alain, je l'aime bien. Il a dix ans de plus que moi. Puis-je rêver d'un meilleur rival ? Il me fait passer pour jeune»…. Ce type a une arrogance, une morgue, une gueule, vous auriez vu ça»…

Et oui, on l’aura compris, le capitaine de l’équipe des répus n’est pas tendre avec ses copains de vestiaire mais à la différence de l’inénarrable Serge Aurier, le défenseur du PSG, le petit Nicolas footeux de m… n’a pas encore été mis sur la touche par ses pairs.

L’arbitre vient à nouveau de lui coller un carton jaune avec une mise en examen pour dépassement de frais de campagne en 2012 ! Bien entendu son club de supporters crie au complot des juges contre lui, sa porte-parole n’hésite pas à qualifier cette mise en examen comme une « bonne nouvelle » (sic)… sous-entendu, ç’aurait pu être pire s’il avait été mis en examen pour malversation ! Toujours est-il que cette mise en examen démontre que le candidat Sarkozy a délibérément fermé les yeux sur ses frais de campagne,  que cela s’appelle une tricherie et qu’en sa qualité de candidat, il doit en assumer les conséquences au lieu de chercher comme d’habitude à se défausser de sa responsabilité.

Au lieu de cela, notre footeux de m…, spécialiste des coups pas très francs, se roule par terre en prétendant que ce sont ses rivaux qui l’agressent, exactement comme ces footeux qui font du cinéma en se tordant de douleur mais qui courent comme des lapins dans les minutes qui suivent.

Finalement, sa chance de gagner le match de la primaire serait que ce match se déroule à huis clos, sans spectateurs, uniquement avec sa poignée de supporters… et encore, ce ne serait pas gagné !

dr

 
 

il s'agit de F. Fillon

** J-P. Raffarin


[i]Extrait de «Ça reste entre nous, hein?», des journalistes Nathalie Schuck et Frédéric Gershel.

 

[ii] Georges-Marc Benamou, la «Comédie française»,  ancien conseiller de N.S.  à l’Elysée

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 17:54

Y-aura-t-il de la modification de la Constitution à Noël ? à Pâques ? à la Trinité ? Rien n’est certain pour le moment, en dépit d’un vote à l’Assemblée qui s’est un peu mieux passé pour l’exécutif qu’il ne le redoutait. Mais reprenons les choses en quelques mots.

Constitutionnaliser l’état d’urgence, le débat méritait autre chose que des incantations sur les libertés sacrifiées sur l’autel sécuritaire ou les propos totalement incongrus de Cécile Duflop évoquant le régime de Vichy. Cette dernière s’est vraiment déconsidérée et le mieux à retenir de son ouvrage vendu à quelques centaines d’exemplaires, c’est qu’il n’aura pas fallu abattre beaucoup d’arbres pour fabriquer le papier nécessaire au tirage. Au moins, pour l’occasion, Cécile Duflop littéraire aura fait un geste écologique.

Sur le fond, on ne peut oublier que le fondement du contrat social repose depuis toujours sur le fait que les membres d’une communauté humaine n’acceptent de renoncer à une part de liberté au profit d’un seigneur, d’un souverain ou d’un Etat qu’en échange de la sécurité que ce dernier leur procure. On peut discuter des conditions de mise en œuvre de l’état d’urgence, de la nécessité de l’encadrer, de combattre les risques de dérive, de protéger contre vents et marées la liberté de la presse, les droits de la défense de tout individu, quel qu’il soit. Tout doit être discuté au fond, en tenant compte du fait que le terrorisme n’est pas une lubie, que plusieurs centaines de jeunes Français sont partis en Syrie et qu’un certain nombre d’entre eux souhaitent revenir avec de la haine à l’état brut en guise de neurones. Tout ceci mérite mieux que des postures politiciennes, d’où qu’elles viennent d’ailleurs.

La déchéance de nationalité, c’est autre chose. Robert Badinter a d’une façon lumineuse et peu discutable montré à quel point sa constitutionnalisation était inutile et totalement inefficace. Personne ne peut sérieusement croire que cela peut renforcer la sécurité des citoyens, personne ne peut imaginer que cette déchéance ait un effet dissuasif à l’encontre de terroristes. L’exécutif sait parfaitement cela et l’objectif poursuivi et non explicité était tout autre, à savoir utiliser le symbole de l’appartenance à la communauté nationale pour renforcer l’unité des citoyens... avec éventuellement un profit politique à en tirer. Raté. Les arrière- pensées politiques ont rapidement émergé et le débat a ainsi échappé à toute rationalité, chacun se drapant dans la dignité d’une posture symbolique que cette déchéance de nationalité, là encore, ne méritait évidemment pas.

Parce que derrière ces postures symboliques se cachent sournoisement les appétits de pouvoir qui commencent à gangréner furieusement l’intérieur de la gauche de gouvernement comme celui de la droite républicaine ! A gauche, et puisque le refus d’une primaire émane aussi bien de l’exécutif que du Front de Gauche, certains misent probablement déjà sur une défaite dès le premier tour de 2017 avec l’arrière-pensée de la recomposition dont ils se voient les artisans. A droite, les postures sont soigneusement élaborées en vue des primaires de fin d’année : Sarkozy, entre deux animations de supermarchés, s’emploie à coller au plus près au discours du FN en vue de ramasser les voix de la droite la plus dure à l’occasion de primaires qu’il souhaite évidemment le moins ouvertes possibles, voire à peine entrebâillées… surtout au vu des derniers sondages assez peu flatteurs. Fillon prend évidemment le contre-pied de Sarkozy dont il doit absolument se démarquer pour espérer figurer honorablement et, pourquoi pas si Sarko renonçait, devenir l’outsider d’un Juppé qui pourrait s’user, espère-t-il. Quant à Juppé, fidèle à sa posture de sage, il tente de rester au-dessus de la mêlée et se dit prêt à voter une déchéance que lui, n’aurait pas tenté de constitutionnaliser…

Et comme le Sénat et l’Assemblée ne sont pas prêts à voter un texte dans des termes identiques, condition pour que le Congrès puisse être appelé à voter une réforme de la Constitution, la déchéance de nationalité attendra et des séances d’irrationalité continueront à se dérouler devant des bancs à moitié remplis de parlementaires ennuyeux…

Et à ce propos, l’entrée d’Emmanuelle Cosse au gouvernement semble bien être le signe avant-coureur de l’enterrement à venir de la réforme Constitutionnelle, Emmanuelle qui n’hésitait pas à confier il y a quelques semaines à propos de la déchéance : « Sincèrement, c’est scandaleux et extrêmement inquiétant. Si nous faisons ça, nous tombons exactement dans le piège que veut nous tendre Daech. Ce serait inefficace voire contre-productif pour lutter contre le terrorisme,… »

Deux nouveaux écologistes au gouvernement, je connais quelques verts qui doivent être cramoisis de colère. Les deux nouveaux ministres seront-ils des verts à moitié pleins ou à moitié vides ? On espère surtout qu’ils ne seront pas creux.

dr

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 11:35

Ah la li la la, ah la li, hallali, hallali chantent d’une même voix, frondeurs du PS, Mélenchonistes de toutes origines et écolos sans perspective quant à l’avenir de la gauche de gouvernement, et cela, singulièrement plus fort depuis la démission de Christine Taubira !

Rendons cette justice à l’ex ministre du même nom, sa personnalité, sa force de caractère et son action au Ministère toujours du même nom laisseront une empreinte durable sur le quinquennat. L’Histoire retiendra qu’elle aura contribué à faire évoluer notre société vers plus de tolérance alors même que ses détracteurs faisaient, eux, assaut d’intolérance, voire de racisme à son endroit.

Pour autant, Christine Taubira ne pouvait demeurer au sein du gouvernement en continuant à jouer les électrons libres, même s’il s’agissait en l’occurrence d’une liberté assez conditionnelle vis-à-vis du Président. On ne peut prétendre à l’exercice d’un ministère en s’affranchissant comme elle le faisait régulièrement, des règles de solidarité et de cohérence de l’équipe dirigeante et cette règle a cours dans toute institution.

Quoi qu’il en soit, ce départ fragilise encore un peu plus un exécutif dont on peut réellement craindre qu’il soit durant l’année 2016, plus attaché à la préparation de la campagne de 2017 qu’à la gestion des préoccupations qui rendent la vie insupportable à des cohortes de chômeurs ou de mal logés. On n’aura pas ici la naïveté de penser que les frondeurs, l’extrême-gauche, l’extrême-droite ou les répus ont la moindre solution crédible à la crise, mais c’est bien pour cela qu’à gauche, un débat d’idées est le moins que l’on puisse attendre pour affronter l’avenir. L’organisation de primaires à gauche va dans ce sens et même si on doit considérer qu’à l’évidence, un président en exercice a d’autres priorités que de s’investir dans un combat interne pour se succéder éventuellement à lui-même, on doit admettre avec la même évidence que faute de débats au sein de la gauche de gouvernement, les électeurs sont pris en otage dans l’attente de la décision du « candidat naturel » de faire le choix de se représenter ou non. Et dans l’affirmative, où pourra se situer le débat ? Et si une majorité de Français souhaite qu’il existe un jour un véritable contrat de gouvernement entre des formations politiques de sensibilités différentes, sur quelles options se fera le compromis indispensable ? On ne saurait réduire l’exercice démocratique au dépôt d’un bulletin dans l’urne à chaque nouveau quinquennat.

Christine Taubira nous laisse en partant une jolie image du « casque et la plume » ; le casque qu’elle a mis en enfourchant sa bicyclette en quittant son Ministère, la plume, le livre qu’elle a écrit ces dernières semaines et qui vient de sortir…

Et à propos de livre…

Casses toi, pauv’ confessé !

La littérature classique nous avait gratifié des confessions de Jean-Jacques Rousseau et il faut avouer que depuis quelques temps, on ne compte plus le nombre de responsables politiques devenus adeptes de l’écriture. Notre bibliothèque rose s’est enrichie d’un ouvrage de Cambadélis tiré à 600 exemplaires, un triomphe ! La bibliothèque verte n’a pas hésité à propulser celui de Cécile Duflot en tête des flops littéraires de l’année 2015. Quant à la bibliothèque bleue, elle a connu plus de succès avec les productions de François Fillon et d’Alain Juppé, ce qui a dû susciter un peu de jalousie confraternelle du grand écrivain que semble être devenu le lecteur assidu de la princesse de Clèves, à savoir, Nicolas Sarkozy.

« La France pour la vie », puisque tel est le titre du livre commis par l’ancien Président, se veut être le socle non pas d’une nouvelle philosophie politique, mais de la énième  stratégie de reconquête d’une image positive dans l’opinion, pour celui dont quoi qu’il en écrive, reste obsédé par la reconquête du pouvoir présidentiel. Et pour se forger une nouvelle image, rien de tel qu’une bonne confession des erreurs passées, un zeste de fausse humilité, une réécriture de l’histoire du quinquennat précédent comportant erreurs et amnésies, bref, « j’ai changé » puisque je vous le dis! Nicolas Sarkozy s’emploie à « confesser » des fautes vénielles pour mieux taire ses péchés mortels, voulant ainsi s’éviter tout jugement critique de la part de ses fidèles sur le fond de son action à l’Elysée.

Tout cela préjuge de la guerre impitoyable qu’ont commencé à se livrer les postulants à la primaire de la droite ; Pour l’heure, c’est la bataille des mots, des livres, des tirages ; demain, les livres deviendront des pavés, les plumes deviendront fleurets non mouchetés, les porte-plume se transformeront en porte-flingues et les tirages d’éditions seront moins nombreux que les tirages de maillots. Tout ça sous l’œil impitoyable des Thénardier de la politique que sont Le Pen père, fille er poupée Barbie, attendant comme des crocodiles l’heure de se repaitre des restes du combat.

Le présent et l’avenir de la France méritent pourtant mieux que des regards de droite ou de gauche braqués seulement sur la date d’une élection. Les Français mériteraient des responsables politiques soucieux de l’intérêt général plus que de leur boutique électorale, des projets plus que des promesses. Le partage des idées donne l’envie de cheminer ensemble alors que les tactiques politiciennes n’aboutissent souvent qu’à l’impasse dans laquelle vieillit le Président.

Solitaire.

dr

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 14:27

La réaction de l’immense majorité des Français à la suite des attentats de janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher laissait à penser que l’esprit républicain était plus que jamais vivant en France. On peut continuer à le penser après les attentats de novembre à Paris et pourtant…

Bien sûr, un sursaut républicain a permis également d’éviter que 3 ou 4 régions ne tombent entre les mains du FN mais est-ce pour autant que n’existe pas le risque de voir la candidate de ce parti qui n’a rien de républicain, remporter l’élection présidentielle de 2017 ?

La plupart des commentateurs politiques s’accordent pour dire que depuis quelques années, les Français se positionnent de plus en plus à droite. Et de fait, personne ne peut ignorer la progression du nombre d’électeurs du FN au fur et à mesure des scrutins. Il faudrait être aveugle pour ne pas constater le glissement dangereux de la stratégie Sarkozyste qui consiste à sucer les roues du FN pour parvenir jusqu’au second tour de la présidentielle en apparaissant soudainement comme le seul candidat républicain (et non plus celui du parti les républicains). On peut même penser aujourd’hui que c’est en imaginant que ce scénario allait se dérouler que le président répu a choisi le nom de son parti ! Les réseaux sociaux débordent de commentaires ou d’images à caractère xénophobe ; l’hostilité de nombre de nos compatriotes à l’accueil de quelques milliers de réfugiés témoigne de la tentation du repli sur soi qui s’opère dans notre société. La gauche n’est pas exempte de tout reproche dans ce domaine et le projet de déchéance de la nationalité dont chacun sait qu’il n’est d’aucune efficacité pour dissuader une entreprise terroriste, n’est pour l’exécutif qu’un moyen symbolique utilisant le ressort du patriotisme pour recoller à l’opinion de plus en plus droitière du corps électoral.

Le lavage de cerveau qu’a entrepris le FN a un effet de plus en plus dévastateur et contrairement à ce que l’on affirme çà et là, ce n’est pas le FN qui s’est dédiabolisé mais le FN qui a dédiabolisé le racisme, la xénophobie, l’anti parlementarisme primaire ou le nationalisme inconséquent, qui restaient jusque-là des sujets tabous. Le lavage de cerveau nous a collectivement rétrécis. La France devient un pays fermé sur lui-même qui, si nous continuons dans cette voie à contre-sens de l’Histoire, deviendra le boulet de l’Europe. Nous rétrécissons, nous nous croyons protégés du monde extérieur, chaudement habillés de ces pseudo certitudes qui ne sont que le triste habit du déclin. Pire encore, la tentation nationaliste nous conduit tout droit vers un régime totalitaire du type de celui qui se met en place actuellement en Pologne, avec muselage de la presse, absence de contrôle constitutionnel de l’exécutif et restriction progressive des droits et libertés individuels.

Ce rétrécissement au lavage de cerveaux ne doit pas devenir une fatalité. Les perspectives électorales à venir doivent être l’occasion de véritables discussions et débats, non seulement sur les programmes des partis prétendants à l’exercice du pouvoir mais également sur les termes du contrat que les prétendant entendent souscrire avec des électeurs qui ne supportent plus les catalogues de promesses non tenues. Ce doit être également le moment de réfléchir aux termes d’un contrat de gouvernement avec d’autres formations politiques, le compromis de gouvernement devant nécessairement un jour succéder à la pratique majoritaire de la 5ème république qui, et nous le constatons depuis longtemps, devient minoritaire dans l’opinion au bout de quelques semaines d’exercice du pouvoir.

Dans ce contexte, les primaires à droite permettront sans doute des clarifications indispensables et on ne peut que souhaiter qu’elles débouchent sur des options dénuées d’ambiguïté quant à notre modèle démocratique et républicain. Pour autant, la gauche ne saurait faire l’économie de cette démarche qui est une nécessité pour assurer le renouvellement d’une classe politique rejetée majoritairement par l’opinion. Il ne s’agit nullement ici de décréter que tel ou tel candidat serait meilleur qu’un autre, ce n’est ni la question, ni l’heure de la poser. Mais refuser un débat sur cette démarche au prétexte qu’il y aurait un « candidat naturel » équivaudrait à refuser le nécessaire débat d’idées qui n’a nullement besoin d’attendre des déclarations de candidature pour s’amorcer sur la façon la plus constructive de gérer au mieux l’avenir du pays. Et le fait que Mélenronchon soit hostile à la perspective d’une primaire à gauche en dit long sur ses motivations réelles et le désir qu’il pourrait avoir de contribuer à la gestion de cet avenir. A demeurer éternellement sur des idéologies et des pratiques politiques d’un autre temps, non seulement on favorise le raccourcissement des électeurs au lavage mais on devient soi-même rabougri.

 Et pour en finir, dans le contexte de lavage de cerveau que nous connaissons, il me semble plus pertinent de savoir trier notre linge sale, d’apprendre à reconnaitre les vrais torchons et les porteurs de serviettes, de décider de ce qu’il faut laver et comment le faire efficacement ; cela me semble beaucoup plus pertinent que de choisir aujourd’hui la marque de la lessive !

dr

 

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 11:16

Bonne année d’abord à tous les lecteurs de « la hune »… souhaitons nous à tous l’envie de lire, d’écrire, de partager et de résister aux assauts de populisme et de démagogie en tous genres qui prennent de plus en plus de place dans l’espace médiatique…

A propos de vœux, nous avons eu droit avant l’heure, à ceux de Nicolas Sarkozy… toujours pressé d’apparaitre devant les autres, notre petit agité s’est adressé aux Français dans un discours tout en nuances comme d’habitude, rappelant les origines chrétiennes de la France, bref, discours orienté vers la droite extrême pour tenter de s’en assurer le concours en vue de gagner la primaire des répus. A force de souffler le chaud sur les électeurs FN et le froid sur ses dirigeants, Sarkozy s’enrhume et passe chaque jour un peu plus de l’état nerveux à celui de morveux. Alors, à vos souhaits, les répus !

En temps et en heure, François Hollande a présenté lui aussi ses vœux… Rien à dire sur la forme dénuée de toute emphase, et sur le fond, des promesses auxquelles tous voudraient croire, sur le plan de la formation, de l’emploi et de l’économie. Attendons la déclinaison qui sera faite de ces promesses dans les premiers jours de janvier. Quant aux questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, on voit mal comment ne pas partager ce que le Président a décrit des incertitudes dans lesquelles nous sommes condamnés à demeurer encore…

Mais là où le bât commence sérieusement à nous blesser, c’est lorsque le Président persiste dans ses déclarations sur la déchéance de nationalité pour les binationaux jugés et condamnés pour actes terroristes. Là, semble-t-il, commence l’enfumage. N’importe qui, même un électeur du FN, peut comprendre que cette mesure n’aurait aucun effet dissuasif sur des terroristes qui depuis longtemps, n’éprouvent aucun attachement pour la communauté nationale. On pourrait même imaginer que cela ne pourrait que les exciter dans la haine qu’ils vouent à cette communauté. Personne, même un électeur du FN, ne peut croire que cette mesure présentée comme faisant partie de la lutte anti-terroriste, ait une quelconque efficacité en termes de répression, un kamikaze se souciant en général assez peu de la couleur de son passeport une fois qu’il s’est fait exploser. Cela, nos gouvernants le savent évidemment.

Quel pourrait donc être la raison cachée de cette mesure qui, si elle heurte une partie de la gauche, semble recueillir l’approbation de plus de 80% de Français ?

S’il s’agit de susciter un sentiment d’unité nationale autour de « valeurs » pour rejeter quelques égarés criminels, le jeu ne vaut pas la chandelle ou plutôt, il fait courir le risque de brûler très douloureusement les doigts de ceux qui sont attachés à l’état de droit. Ce type de mesures segmente les Français en « purs » Français qui, comme vous et moi, n’ont qu’une nationalité, et binationaux d’autre part. Mais si par malheur, Le FN parvenait au pouvoir un jour (ce n’est plus une hypothèse d’école), on devine l’usage qu’il pourrait en faire. Fachorian Philippot ne s’en est d’ailleurs pas caché ces jours derniers sur les antennes de France Info : il estime souhaitable que cette mesure puisse être étendue notamment à ceux qui sont soupçonnés d’appartenir à la mouvance radicale, en dehors de toute condamnation par un juge. Il se rapproche, le moment où on pourra à nouveau dénoncer son voisin de palier parce qu’on le « soupçonnera », comme au bon vieux temps du maréchal-nous-voilà !

Ce n’est pas pour autant que je m’associe aux cris d’orfraie d’une partie de la gauche qui brandit l’étendard des « valeurs » bafouées de la République contre un exécutif qui entend brandir celui des « valeurs » de la patrie. Cette justification par les « valeurs » m’exaspère au plus haut point, au même titre que les dogmes religieux sur lesquels certains s’appuient pour justifier je ne sais quelle charria ou quelle manif pour tous. Faire de la politique autrement, ça commence par faire un grand ménage dans les dogmes et idéologies. Sur le plan de l’action syndicale, ça fait longtemps qu’une organisation comme la CFDT l’a compris en contribuant très efficacement à des avancées sociales incontestables, en sachant au besoin écorner quelques pages désuètes du Code du Travail.

D’aucuns imaginent que le véritable dessein de l’exécutif dans cette affaire, serait de contribuer à faire exploser la gauche et la droite, de manière à faire émerger une force modérée n’excluant que les extrêmes. Cette force pourrait mener une politique fondée sur un contrat de gouvernement, sur la base de compromis entre acteurs économiques, sociaux et politiques recueillant l’assentiment d’une majorité indiscutable. Pourquoi pas en effet, mais avec un inconvénient majeur qui est celui de la Constitution de la 5ème République qui ne permet pas en son état actuel d’envisager une perspective de ce type dans la durée.

Pour l’heure, le projet de modification de la Constitution se limite pour l’essentiel à réformer l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. En l’état actuel, il n’est pas certain qu’il soit voté par le Parlement et il existe un risque non négligeable pour que les vœux du Président fassent place à un désaveu qui lui serait infligé par ses propres soutiens.

Comme quoi, jouer avec des allumettes est un jeu aussi dangereux pour François Hollande que celui qui consiste à brasser du vent en plein courant d’air pour les morveux.

Alors, attention, Monsieur le Président, Atchoum !

dr

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 15:14

Une nouvelle Miss France originaire de la région Nord Picardie a été élue samedi 19 décembre… Des millions de Français s’en foutent totalement, comme moi. En revanche, des millions de Français ont apprécié que le dimanche précédent, Miss Rance alias Marine Le Pen ait été largement battue dans cette même région, elle qui convoitait d’en devenir la présidente. Depuis, Miss Rance publie sur son compte tweeter les photos insoutenables des exécutions de Daesch, sans la moindre considération pour les victimes et leurs familles.

Miss Rance est capable réellement de pratiques écœurantes. Moi aussi, je peux publier sur « la hune » une photo écœurante…

dr

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 11:06

Bon, ça, c’est fait ! Aucune région n’aura à subir une présidence du FN, le pire a été évité dimanche dernier. En revanche, il n’y a pas matière à réjouissances pour l’ensemble des républicains qui voient avec inquiétude monter la marée brune. Les deux blondes sont tombées à l’eau mais elles vont surnager, hélas, car ça fait bien longtemps qu’elles ont appris à évoluer en eau trouble avec les leçons de natation dispensées par Le Pen-père… Plouf ! Peut-être, mais près de 7 millions d’électeurs qui sont disposés eux aussi à passer leur brevet de natation en eau saumâtre. Parmi eux, de sombres fantômes qui ont du mal à cacher leur passé néo-nazi, des forcenés opposés au mariage pour tous, de jeunes traditionalistes catholiques à fort potentiel gammé, et surtout, beaucoup de laissés pour compte de notre société, proie idéale pour l’extrême-droite, et dont la désespérance les conduit à croire à n’importe quelle fable leur promettant un avenir plus radieux,  plutôt qu’aux leçons de l’Histoire. Notre avenir s’est à nouveau dimanche, paré de bien sombres teintes…

Pas assez à gauche, la politique du gouvernement ? A la lecture des résultats obtenus par les listes d’extrême-gauche ou écologistes au premier tour, on peut douter que beaucoup d’électeurs soient profondément séduits par les postures d’un Mélenronchon qui vient de se prendre 3 claques retentissantes en 8 jours : la première, au premier tour des régionales avec un résultat calamiteux pour ses listes ; la seconde au Venezuela puisque les héritiers de Chavez, ce dictateur adulé par Mélenronchon, ont subi eux aussi une déroute cinglante aux élections ; le dernier soufflet étant administré par les électeurs de gauche du Nord et de PACA qui, contrairement à lui, ont fait nettement la différence entre des candidats de droite républicains et des aventuriers extrémistes dont l’incompétence notoire aurait été dramatique pour ces régions si ils en avaient pris le contrôle.

Le PS a subi une défaite et même si elle est moins cuisante que prévue, elle marque la terrible perte de confiance de l’électorat de gauche dans ses gouvernants et ses parlementaires. Pourrait-il en être autrement avec les résultats obtenus depuis 3 ans en termes d’emploi ou de logement ? Pourrait-il en être autrement lorsqu’au sein du parti qui a la responsabilité de gouverner, on continue à fronder, à débattre au lieu de travailler réellement, à entretenir le culte du dogme plutôt que de se salir les mains dans la recherche de compromis constructifs ? Il serait largement temps, pour ne pas dire extrêmement urgent que les socialistes travaillent et gouvernent ensemble, qu’ils adoptent une grille de lecture adaptée aux changements du monde au lieu de visions manichéennes droite-gauche qui débouchent surtout sur un renforcement de l’extrême-droite. A titre d’exemple, certaines « sorties » de Gérard Filoche incitent à penser que l’imagier du Père Castor paraitrait moins décalé que sa propre grille de lecture du monde du travail…

 On ne va pas terminer cette chronique sans un mot sur l’inénarrable Sarkozy… Les Répus n’ont pas spécialement brillé aux élections régionales ; Sarkozy qui promettait d’être le seul barrage efficace contre la montée de l’extrême-droite a totalement échoué, ce qui était hautement prévisible : ce n’est évidemment pas en ouvrant largement les portes des écluses idéologiques qu’on réussit à maîtriser le cours d’un fleuve aussi violent que le FN. Qui plus est, la stratégie du ni-ni n’a pas produit l’effet escompté qui était de priver les socialistes de toutes les régions ; l’absence de programme politique sérieux des Répus se ressent de plus en plus cruellement au sein de l’électorat ; quant à la ligne qu’on pourrait qualifier de « tout pour ma pomme », elle est de moins en moins partagée par les cadres du parti…

Face à ces défis majeurs, le président des répus est allé voir un match de foot dimanche soir et dès lundi, il s’est remis au travail… d’épuration des contestataires ! Tout pour ma pomme, on vous dit !

dr

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 10:30

Au lendemain du premier tour des élections régionales, la famille Le Pen peut compter ses sous avec un large sourire. Elle est grassement payée en voix par les électeurs du FN qui rassemblent tout ce que la France peut compter de xénophobes, de racistes de toutes obédiences, de naïfs politiques, de nostalgiques du pétainisme et de l’Algérie Française, de trouillards et de collabos de tous poils, prêts à désigner l’autre comme responsable de leurs propres malheurs et donc à le sacrifier sur l’autel de leurs propres intérêts. Cet autre, c’est évidemment aujourd’hui l’étranger, le musulman, le monde politique dans son ensemble, l’Europe, et demain, pourquoi pas, le voisin de palier ! Le FN s’est enrichi de la peur de l’autre, peur qu’il a instillée depuis des années dans l’électorat des gogos et il en touche aujourd’hui le salaire. C’est d’autant plus dramatique que comme dans le film de Clouzot, l’absence totale de propositions et de programme économique et social crédible du FN fait que l’arrivée dans l’antichambre du pouvoir de cette bande d’incompétents manipulateurs est pour le pays, un explosif aussi efficace que la nitroglycérine du camion d’Yves Montant.

Si par malheur, certaines régions tombent sous la férule du FN, la culture, le monde associatif et les médias locaux seront les premières victimes expiatoires de la haine que professe ce parti. Les acteurs économiques de ces régions pourront eux aussi tout redouter de la nullité affligeante des deux héritières de la famille Le Pen en matière d’économie. On imagine avec honte et tristesse le regard que poseront les autres pays européens sur la manière dont seraient administrées deux des plus grandes régions de France…

Tout faire, donc, pendant qu’il est encore temps, pour faire échec à cette catastrophe que peut être la prise du pouvoir des régions par le FN. Le PS l’a décidé en retirant ses listes dans 3 régions (ce n’est pas encore certain en Alsace à l’heure où j’écris) et on ne peut que constater que la gauche dans son ensemble a un comportement républicain et responsable. On pourra objecter avec raison que le sacrifice du PS n’est pas si énorme que cela puisque les résultats du premier tour ne lui laissaient en cas de maintien, que peu de chances d’occuper d’autres sièges que de petits strapontins dans certaines régions. Mais il n’en reste pas moins que sans cette décision et c’est le plus important, le FN était certain de gagner au second tour.

Monsieur Sarkozy n’a pas la même approche puisqu’il veut maintenir ses listes dans tous les cas de figure, sachant que dans certaines régions, cela conduit mathématiquement à la victoire du FN. Ce faisant, il ne prend pas le risque d’une victoire du FN mais il lui donne ainsi ostensiblement les clés de la région. Tout cela selon lui, pour ne pas renoncer à nos propres valeurs !!! Quand j’entends Sarkozy prononcer le mot « valeur », je sors mon mouchoir pour cacher mon envie de pleurer ou le fou-rire qui me gagne. Qu’est-ce que le mot valeur peut signifier pour celui qui triche aux élections, qui contourne les règles républicaines à son profit, qui tente d’enrichir son ami Tapie en mettant en œuvre une procédure d’arbitrage pour faire échec à l’action de la Justice ? Qu’est-ce que le mot valeur signifie pour un tel homme qui préfère donner des régions au FN plutôt que de les voir administrées par la gauche, voire par une union de la gauche et de la droite républicaine ?

La triste et sordide vérité, c’est que Monsieur Sarkozy n’a ici pour seule valeur que son intérêt personnel, à savoir, gagner la primaire des Répus et pour cela, il faut que cette primaire soit ouverte… du côté de l’extrême-droite qui n’hésitera pas à le favoriser pour contrer au maximum la candidature de Juppé. Parce que Monsieur Sarkozy fait le pari de croire qu’en cas de deuxième tour seul en face de Marine Le Pen, il remporterait la victoire, espérant ainsi percevoir à son tour le salaire de la peur des extrêmes…

La valeur cynisme, à coup sûr, il sait la pratiquer, celle-là !

dr

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 09:19

Depuis ce funeste vendredi 13 novembre 2015, beaucoup d’entre nous avaient besoin de silence pour pleurer, se recueillir, calmer la colère, retrouver l’humanité que les comportements innommables des assassins avaient tenté de tuer en chacun en appelant à répondre à la haine par la haine, à l’animalité par l’inhumanité…

Nous avions besoin de ce silence pour respecter toutes ces familles endeuillées, tous ces amis de victimes si profondément touchés.

Nous avions besoin de ce silence pour que tous ceux qui vivent l’extrême douleur de la perte d’une partie d’eux-mêmes puissent entendre quelques paroles de réconfort, d’amitié, d’amour.

Nous avions besoin de ce silence pour que nous tous, chacun à sa place, tentions de comprendre l’itinéraire meurtrier de ceux qui, hier encore, pouvaient s’asseoir à une terrasse de café, et qui en sont venus à déverser leur haine sur des innocents.

Nous avions besoin de ce silence pour permettre aux responsables politiques, à ceux de la police et de la justice, d’élaborer vite et rationnellement, les réponses les plus adaptées à ces attentats.

Nous avions besoin de ce silence pour que les responsables politiques de tous bords soient les promoteurs de l’unité des citoyens en dépassant l’intérêt de leurs chapelles…

Nous avions besoin de ce silence…

D’aucuns n’ont pas eu cette dignité, oubliant leurs errements passés, donnant des leçons à qui mieux mieux ou profitant lâchement du silence pour propager leurs messages de haine de l’autre.

D’aucuns ont ainsi poussé le mépris jusqu’à nous considérer en ces terribles heures, non comme des citoyens, mais seulement comme des électeurs.

Pour l’heure, ici, on prolongera le silence.

Le moment venu, lorsque nous devrons nous comporter en électeurs, nous le ferons en gardant en mémoire le vacarme indécent de ces parlementaires ou de ces responsables indignes. Nous ferons notre devoir d’électeur, en gardant notre honneur de citoyen, dans le silence de l’isoloir.

Et ce sera justice.

dr

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 17:27

Le cirque Médrano qui fut l’un des plus grands cirques français présentera plusieurs représentations le 11 octobre prochain à Toulon et nul doute que ses clowns feront encore tordre de rire quelques bambins de la cité. Nadine Médrano pourrait sans doute être l’un de ces saltimbanques mais non, Nadine Médrano n’existe pas, pas en tout cas à notre connaissance. Reste que bon an mal an, le cirque Médrano attire encore plus d’un million de spectateurs, ce qui est beaucoup plus que le nombre d’adhérents du parti Répu….

Dario Moréno fut dans les années 1950/1960 un chanteur extrêmement populaire en France. Qui ne se souvient pas de ses fulgurances poétiques telles « si tu vas à Rio, n’oublies pas de monter là-haut… » ou bien de ses textes engagés comme « coucouroucoucou… », un message qui en dit bien plus long que ceux de sa descendante Nadine Moréno… Mais non, Nadine Moréno n’existe pas, pas en tout cas non plus, à notre connaissance. Reste que ce chanteur adulé par de nombreux Français était un immigré Turc qui se plaisait à puiser dans le répertoire latino-américain, drainant des foules de spectateurs bien plus nombreux que les admirateurs ( ?) du président du parti Répu…

Nadine Morano existe, elle, et se montre en spectacle depuis plusieurs semaines dans un numéro qui ne fait pas rire grand monde et à propos duquel, beaucoup de commentateurs se sont brillamment exprimés. Nous n’en rajouterons donc pas. On remarquera seulement qu’elle pensait réaliser son numéro en toute sécurité, oubliant que les amis de Nicolas Sarkozy travaillent en réalité toujours sans filet, n’est-ce pas, Claude Guéant…

Non, on ne va pas ici tirer sur l’ambulance. Nadine Morano est probablement déjà à l’intérieur, entre la vie et la mort politique. Guy Bedos l’avait en son temps qualifiée de malade, avec ses mots à lui auxquels les juges n’ont rien trouver à redire. Ce n’est pas ici qu’on va achever la malade. On ferait mieux de s’intéresser au chauffeur de l’ambulance, Nicolas Sarkozy, qui a force de faire ingurgiter à Nadine un sirop de discours de droite-extrême, a généré chez cette dernière des comportements qui friseraient même le désordre mental pour certains responsables du parti Répu.

Le discours de Moréno suscite pourtant l’intérêt et la sympathie d’un nombre non négligeable d’adhérents de ce parti. Comment pourrait-il en être autrement, après les tentatives de récupération honteuses de l’électorat FN auxquelles s’emploie depuis de nombreux mois, le président des Répus ?

Mais bien entendu, comme d’habitude, ce dernier lâche ses ex-amis en plein vol. Il les envoie faire leur cirque sur le trapèze, recueille pour lui les bravos éventuels et impute les sifflets à ses collaborateurs s’il y en a. Et si par malheur, le trapéziste s’écrase, il reste lui tranquillement sur sa balançoire (on a le trapèze qu’on peut !), à balancer, balancer, balancer de droite à extrême, de droite à extrême, de droite à extrême…

dr

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La Hune, pourquoi ?

La hune, sur les anciens navires, c’était la petite plate-forme située en haut du mât sur laquelle on envoyait un matelot pour surveiller la mer, les autres bateaux, voir s’il y avait des récifs… aujourd’hui, alors que les nuages de la crise économique ne cessent d’inquiéter, alors que celui qui a été élu capitaine du vaisseau « France » et ses courtisans semblent plus doués pour faire du vent plutôt que de s’occuper à rendre un peu moins pénibles les conditions dans lesquelles rame un équipage qui pourtant, avait souhaité atteindre de nouveaux horizons… disposer d’une modeste hune supplémentaire ne saurait faire de mal ; c’est la petite finalité d’un ènième blog comme celui-ci.

 

La hune, c’est aussi la « une » des journaux écrits, radios et télévisions, avec un « h » en plus… un h, parfois peut être aussi une hache, non pour pourfendre les journalistes qui dans leur ensemble font leur travail avec beaucoup de conscience, mais de temps en temps, pour rappeler que la médiatisation outrancière de l’information, sa mise en scène à grands coups de paillettes au mépris de règles élémentaires de ce qui doit être prioritaire, doivent être dénoncées comme la vigie le faisait du haut de la hune pour indiquer un danger.

 

Enfin, dans la pénombre dans laquelle nous tentons de nous diriger, on peut caresser le rêve que grâce à tous ceux qui apporteront leur contribution, la hune sera là de temps en temps pour donner un peu plus de clarté « hunaire » au milieu de la nuit dans laquelle voudraient nous laisser dormir des femmes et des hommes politiques de tous bords…

 

A vos plumes, mille sabords !

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